Étant un peu remis de sa crainte
Un pied dans le sépulcre, et tout prêt d'y descendre,
Pour n'être au premier jour que poussière et que cendre,
Puis-je encore, Seigneur, fléchir votre courroux
Et recourir à vous?
N'ayant à vous offrir, pour expier mon crime,
Que cette maigre, sèche et mourante victime:
Quelle immense bonté pour elle vous avez,
Si vous la recevez!
Ô le don précieux! la magnifique offrande!
Quel présent je vous fais! que ma ferveur est grande!
Et qu'il en est bien temps, quand déjà tout perclus,
Le monde n'en veut plus.
Cependant, mon Seigneur, en cet état funeste,
C'est tout ce que je puis, c'est tout ce qui me reste,
Et mille repentirs d'avoir songé si tard
À ce triste départ.
M'y voilà parvenu, toute force me laisse;
Je ne fais que tomber de faiblesse en faiblesse;
Ma fin sans doute approche, et de peur d'expirer,
N'ose plus respirer.
Ah! voici ce moment que mon âme appréhende:
Au secours, mon Sauveur, permettez que je rende
Et mes derniers soupirs, et mes derniers abois,
Au pied de votre Croix.
Pour n'être au premier jour que poussière et que cendre,
Puis-je encore, Seigneur, fléchir votre courroux
Et recourir à vous?
N'ayant à vous offrir, pour expier mon crime,
Que cette maigre, sèche et mourante victime:
Quelle immense bonté pour elle vous avez,
Si vous la recevez!
Ô le don précieux! la magnifique offrande!
Quel présent je vous fais! que ma ferveur est grande!
Et qu'il en est bien temps, quand déjà tout perclus,
Le monde n'en veut plus.
Cependant, mon Seigneur, en cet état funeste,
C'est tout ce que je puis, c'est tout ce qui me reste,
Et mille repentirs d'avoir songé si tard
À ce triste départ.
M'y voilà parvenu, toute force me laisse;
Je ne fais que tomber de faiblesse en faiblesse;
Ma fin sans doute approche, et de peur d'expirer,
N'ose plus respirer.
Ah! voici ce moment que mon âme appréhende:
Au secours, mon Sauveur, permettez que je rende
Et mes derniers soupirs, et mes derniers abois,
Au pied de votre Croix.
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