La Sieste
En regardant sauter les geais
Sur les hautes branches d’un chêne,
Délivré du spleen qui m’enchaîne.
Béatement je m’allongeais.
Oh ! comme alors je me plongeais
Dans la quiétude sereine,
En regardant sauter les geais
Sur les hautes branches d’un chêne !
Et, sans traiter un des sujets
Dont j’avais la cervelle pleine,
J’attendais que la nuit d’ébène
Eût effacé tous les objets,
En regardant sauter les geais.
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