Sonnet à la Mort
J' ATTENDS , ô Bien-Aimée! ô vierge dont le front
Illumine le soir de pompe et d'allégresse,
Ton hymen aux blancheurs d'éternelle tendresse,
Car ton baiser d'amour est subtil et profond.
Notre lit sera plein de fleurs qui frémiront,
Et l'orgue clamera la nuptiale ivresse
Et le sanglot aigu pareil à la détresse,
Dans l'ombre où tu pâlis comme un lys infécond.
Et la paix des autels se remplira de flammes;
Les larmes, les parfums et les épithalames,
La prière et l'encens monteront jusqu'à nous.
Malgré le jour levé, nous dormirons encore
Du sommeil léthargique où gisent les époux,
Et notre longue nuit ne craindra plus l'aurore.
Illumine le soir de pompe et d'allégresse,
Ton hymen aux blancheurs d'éternelle tendresse,
Car ton baiser d'amour est subtil et profond.
Notre lit sera plein de fleurs qui frémiront,
Et l'orgue clamera la nuptiale ivresse
Et le sanglot aigu pareil à la détresse,
Dans l'ombre où tu pâlis comme un lys infécond.
Et la paix des autels se remplira de flammes;
Les larmes, les parfums et les épithalames,
La prière et l'encens monteront jusqu'à nous.
Malgré le jour levé, nous dormirons encore
Du sommeil léthargique où gisent les époux,
Et notre longue nuit ne craindra plus l'aurore.
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