Roses, Les
Thine in the Quarry , whence the stone
For mvstic workmanship is drawn;
On Jordan's shore,
By Zarthan's plain,
Though faint and weary, thine alone .
The gloomy mine knows not a ray, —
The heavy toil exhausts the day, —
But love keeps bright
The weary heart,
And sings, I'm thine without decay .
Thine on the Hill , whose cedars rear
Their perfect forms and foliage fair;
Each graceful shaft
And deathless leaf
Of Masons' love the emblems are;
Thine when a smile pervades the heaven, —
Thine when the sky's with thunder riven, —
Each echo swells
Through answering hills,
My Mason prayer, for thee 'tis given .
Thine in the Temple , holy place, —
Where silence reigns, the type of peace;
With grip and sign,
And mystic line,
My Mason's friendship I confess.
Each block we raise, that friendship grows,
Cemented firmly ne'er to loose;
And when complete,
The work we greet,
Thine in the joy my bosom knows.
Thine at the midnight in the cave; —
Thine in the floats upon the wave, —
By Joppa's hill,
By Kedron's rill,
And thine when Sabbath rest we have.
Yes, yes, dear friend, my spirit saith:
I'm thine until and after death!
No bounds control
The Mason's soul
Cemented with the Mason's faith.
L'air etait pur, la nuit regnait sans voiles;
Elle riait du depit de l'Amour:
Il aime l'ombre, et le feu des etoiles
En scintillant, formait un nouveau jour.
Tout s'y trompait. L'oiseau, dans le bocage,
Prenait minuit pour l'heure des concerts;
Et les zephyrs, surpris de ce ramage,
Plus mollement le portaient dans les airs.
Tandis qu'aux champs quelques jeunes abeilles
Volaient encore en tourbillons legers,
Le Printemps en silence epanchait ses corbeilles
Et de ses doux presents embaumait nos vergers.
O ma mere! on eat dit qu'une fête aux campagnes,
Dans cette belle nuit, se celebrait tout bas;
On eat dit que de loin mes plus cheres compagnes
Murmuraient des chansons pour attirer mes pas.
J'ecoutais, j'entendais couler, parmi les roses,
Le ruisseau qui, baignant leurs couronnes ecloses,
Oppose un voile humide aux bralantes chaleurs;
Et moi, cherchant le frais sur la mousse et les fleurs,
Je m'endormis. Ne grondez pas, ma mere!
Dans notre enclos qui pouvait penetrer?
Moutons et chiens, tout venait de rentrer.
Et j'avais vu Daphnis passer avec son pere.
Au bruit de l'eau, je sentis le sommeil
Envelopper mon âme et mes yeux d'un nuage,
Et lentement s'evanouir l'image
Que je tremblais de revoir au reveil:
Je m'endormis. Mais l'image enhardie
Au bruit de l'eau se glissa dans mon caeur.
Le chant des bois, leur vague melodie,
En la ber├ºant, fait rêver la pudeur.
En vain pour m'eveiller mes compagnes cheries,
En me tendant leurs bras entrelaces,
Auraient fait de mon nom retentir les prairies;
J'aurais dit :«Non! je dors, je veux dormir! dansez!»
Calme, les yeux fermes, je me sentais sourire;
Des songes prêts a fuir je retenais l'essor;
Mais las de voltiger (ma mere, j'en soupire),
Ils disparurent tous; un seul me trouble encor,
Un seul. Je vis Daphnis franchissant la clairiere;
Son ombre s'approcha de mon sein palpitant:
C'etait une ombre, et j'avais peur pourtant,
Mais le sommeil enchainait ma paupiere.
Doucement, doucement, il m'appela deux fois;
J'allais crier, j'etais tremblante;
Je sentis sur ma bouche une rose bralante,
Et la frayeur m'├┤ta la voix.
Depuis ce temps, ne grondez pas, ma mere,
Daphnis, qui chaque soir passait avec son pere,
Daphnis me suit partout pensif et curieux:
O ma mere! il a vu mon rêve dans mes yeux!
For mvstic workmanship is drawn;
On Jordan's shore,
By Zarthan's plain,
Though faint and weary, thine alone .
The gloomy mine knows not a ray, —
The heavy toil exhausts the day, —
But love keeps bright
The weary heart,
And sings, I'm thine without decay .
Thine on the Hill , whose cedars rear
Their perfect forms and foliage fair;
Each graceful shaft
And deathless leaf
Of Masons' love the emblems are;
Thine when a smile pervades the heaven, —
Thine when the sky's with thunder riven, —
Each echo swells
Through answering hills,
My Mason prayer, for thee 'tis given .
Thine in the Temple , holy place, —
Where silence reigns, the type of peace;
With grip and sign,
And mystic line,
My Mason's friendship I confess.
Each block we raise, that friendship grows,
Cemented firmly ne'er to loose;
And when complete,
The work we greet,
Thine in the joy my bosom knows.
Thine at the midnight in the cave; —
Thine in the floats upon the wave, —
By Joppa's hill,
By Kedron's rill,
And thine when Sabbath rest we have.
Yes, yes, dear friend, my spirit saith:
I'm thine until and after death!
No bounds control
The Mason's soul
Cemented with the Mason's faith.
L'air etait pur, la nuit regnait sans voiles;
Elle riait du depit de l'Amour:
Il aime l'ombre, et le feu des etoiles
En scintillant, formait un nouveau jour.
Tout s'y trompait. L'oiseau, dans le bocage,
Prenait minuit pour l'heure des concerts;
Et les zephyrs, surpris de ce ramage,
Plus mollement le portaient dans les airs.
Tandis qu'aux champs quelques jeunes abeilles
Volaient encore en tourbillons legers,
Le Printemps en silence epanchait ses corbeilles
Et de ses doux presents embaumait nos vergers.
O ma mere! on eat dit qu'une fête aux campagnes,
Dans cette belle nuit, se celebrait tout bas;
On eat dit que de loin mes plus cheres compagnes
Murmuraient des chansons pour attirer mes pas.
J'ecoutais, j'entendais couler, parmi les roses,
Le ruisseau qui, baignant leurs couronnes ecloses,
Oppose un voile humide aux bralantes chaleurs;
Et moi, cherchant le frais sur la mousse et les fleurs,
Je m'endormis. Ne grondez pas, ma mere!
Dans notre enclos qui pouvait penetrer?
Moutons et chiens, tout venait de rentrer.
Et j'avais vu Daphnis passer avec son pere.
Au bruit de l'eau, je sentis le sommeil
Envelopper mon âme et mes yeux d'un nuage,
Et lentement s'evanouir l'image
Que je tremblais de revoir au reveil:
Je m'endormis. Mais l'image enhardie
Au bruit de l'eau se glissa dans mon caeur.
Le chant des bois, leur vague melodie,
En la ber├ºant, fait rêver la pudeur.
En vain pour m'eveiller mes compagnes cheries,
En me tendant leurs bras entrelaces,
Auraient fait de mon nom retentir les prairies;
J'aurais dit :«Non! je dors, je veux dormir! dansez!»
Calme, les yeux fermes, je me sentais sourire;
Des songes prêts a fuir je retenais l'essor;
Mais las de voltiger (ma mere, j'en soupire),
Ils disparurent tous; un seul me trouble encor,
Un seul. Je vis Daphnis franchissant la clairiere;
Son ombre s'approcha de mon sein palpitant:
C'etait une ombre, et j'avais peur pourtant,
Mais le sommeil enchainait ma paupiere.
Doucement, doucement, il m'appela deux fois;
J'allais crier, j'etais tremblante;
Je sentis sur ma bouche une rose bralante,
Et la frayeur m'├┤ta la voix.
Depuis ce temps, ne grondez pas, ma mere,
Daphnis, qui chaque soir passait avec son pere,
Daphnis me suit partout pensif et curieux:
O ma mere! il a vu mon rêve dans mes yeux!
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