Epitaffi, Gli - Part 24

O Lelio, o fior gentil di gentilezza,
O tanto amico della bella Aglaja,
Ed o delizie de' leggiadri amori,
Quale invidia di morte in sul fiorire
Svelse tuoi giorni? e quale ria ventura
Ha rubati a Savona i pregi suoi?
Ella ti piange, e piangerà mai sempre,
E s' acqua non avrà, che fuor dagli occhi
Sparga a bastanza, pregherà Sebeto,
Che a lei ne venga liberal; Sebeto,
Che ti vide morir tra le sue rive
Nel casto grembo della Donna amata.
Che può ricchezza e gioventù? son polve

Epitaffi, Gli - Part 25

Uomo non è, che pervenuto a morte
Non possa raccontar della sua vita
Lunghi travagli. Il Cavalier di Marte
Dirà le piaghe, e lo splendor de' brandi,
Ed il suon delle trombe: il condennato
Nelle gran Reggie ad inchinar le fronti
De' Re scettrati, narrerà le frodi,
Le lunghe invidie, ed i sofferti affanni
Infra le schiere de' bugiardi amici.
Io, che mi vissi in su spalmate prore,
Potrei rappresentar l'orribil faccia
Del mare irato, ed i rabbiosi sdegni
E d'Austro e di Boote. Anni cinquanta

Ferme, La

A voir la ferme au loin monter avec ses toits,
Avec ses colombiers et ses meules en dômes
Et ses greniers coiffés de tuiles et de chaumes,
Avec ses murs carrés, avec ses pignons droits,

A voir la ferme au loin monter dans les verdures,
Reluire et s'étaler dans la splendeur des Mais,
Quand l'été la chauffait de ses feux rallumés
Et que le vent chantait dans les jeunes ramures;

Si grande semblait-elle, avec ses rangs de fours,
Ses granges, ses hangars, ses étables, ses cours,
Ses poternes de vieux clous noirs bariolées,

Sonnet

J'ai bâti dans ma fantaisie
Un théâtre aux décors divers:
—Magiques palais, grands bois verts—
Pour y jouer ma poésie.

Un peu trop au hasard choisie,
La jeune-première à l'envers
Récite quelquefois mes vers.
Faute de mieux je m'extasie.

Et je déclame avec tant d'art
Qu'on me croirait pris à son fard,
Au fard que je lui mets moi-même.

Non. Sous le faux air virginal
Je vois l'être inepte et venal,
Mais c'est le rôle seul que j'aime.

Adieu du Cavalier, L'

Ah Dieu! que la guerre est jolie
Avec ses chants ses longs loisirs
Cette bague je l'ai polie
Le vent se mêle à vos soupirs

Adieu! voici le boute-selle
Il disparut dans un tournant
Et mourut là-bas tandis qu'elle
Riait au destin surprenant

Epistle 1.11

Quid tibi visa Chios, Bullati, notáque Lesbos?
Quid concinna Samos? quid Crœsi regia Sardis?
Smyrua quid, & Colophon? majora minoráne fama?
Cunctáne prœ campo & Tiberino flumine sordent?
An venit in votum Attalicis ex urbibus una?
An Lebedum laudas, odio maris atque viarum?
Scis, Lebedus quàm sit Gabiis desertior atque
Fidenis vicus: tamen illic vivere vellem:
‘Oblitusque meorum, obliviscendus & illis,
Neptunum procul è terra spectare furentem.
Sed neque, qui Capuâ Romam petit imbre lutóque

The Ruin

Wrætlic is þes wealstan, wyrde gebræcon;
burgstede burston, brosnað enta geweorc.
Hiofas sind gehrorene, hreorge torras,
hrungeat berofen, hrim on lime,
scearde scurbeorge scorene, gedrorene,
ældo undereotone. Eorðgrap hafað
waldend wyrhtan forweorone, geleorene,
heardgripe hrusan, oþ hund cnea
werþeoda gewitan. Oft þæs wag gebad
ræghar ond readfah rice æfter oþrum,
ofstonden under stormum; steap geap gedreas
Wonað giet se [. . . . . . . . . . . . .]num geheapen,
fel on [. . . . . . . . . . . . . . .]

Batiedo la Selva

C UANDO cruzas la selva tras los corzos sedeños
y albos; la melena feroz, los ojos crueles,
entre la blanca fuga de tus raros lebreles,
sobre el corcel de nieve, Nemrod de los ensueños,

yo deleito mi oído en el vuelo sonoro
del alma misteriosa de tu olifante de oro,
y golosa y alegre sonrío a la promesa
de la caza exquisita que aromará tu mesa.

Im Spätboot

Aus der Schiffsbank mach ich meinen Pfühl,
Endlich wird die heiße Stirne kühl!
O wie süß erkaltet mir das Herz!
O wie weich verstummen Lust und Schmerz!
Über mir des Rohres schwarzer Rauch
Wiegt und biegt sich in des Windes Hauch.
Hüben hier und wieder drüben dort
Hält das Boot an manchem kleinen Port:
Bei der Schiffslaterne kargem Schein
Steigt ein Schatten aus und niemand ein.
Nur der Steurer noch, der wacht und steht!
Nur der Wind, der mir im Haare weht!
Schmerz und Lust erleiden sanften Tod:

A Renée

Amour vous a (des le jour, que fus né)
De mon service ordinaire estrenée:
Et si ne fus de vous oncq estrené
Que de rigueur soubs parolle obstinée:
Si vous supply, noble Nymphe Renée,
Ce nouvel an parler nouveau langage,
Et tout ainsi, qu'on voyt changer d'année,
Vouloir changer envers moy de courage.

Pages

Subscribe to RSS - Italian